L'Ecologie et la paix

Publié le par Ntawigenera

Introduction

            Nous lisons dans le récit de la création que Dieu put se reposer après avoir confié à l’homme et à la femme le reste de la création (Cf.Gn. 2,3). La vocation de la personne humaine à participer à la réalisation du plan divin sur la création, les capacités et les dons qui lui distinguent des autres créatures et, en même temps, établissait un rapport ordonné entre les hommes et tout le créé. Créé à l’image de Dieu la personne humaine devait soumettre la terre (Cf.Gn. 1, 28) avec sagesse et amour. « Cependant par le péché Adam et Eve détruisirent l’harmonie existante, s’opposant délibérément au dessein du Créateur. Cela conduisit non  seulement à l’aliénation de l’homme par lui-même, à la mort et aux fratricides, et ce la jusqu’à nos jours mais aussi à une certaine révolte de la terre contre lui comme nous pouvons toujours lire cela dans le livre de la Genèse (Cf. Gn 3,17-19 ; 4,12). Le Message de sa Sainteté Jean-Paul II à l’occasion de la journée Mondiale de la paix 1990 se situe dans ce contexte où : » l’on constate presque dans le monde entier une plus vive conscience des menaces qui pèsent sur la paix mondiale, non seulement à cause de la course aux armements, des conflits régionaux et des injustices qui existent toujours dans les peuples et entre les nations, mais aussi à cause des atteintes au respect dû à la nature, de l’exploitation désordonnée de ses ressources et de la détérioration progressive dans la qualité de vie »[1].

N’oublions pas que c’était une période des années où l’on parlait des guerres et des conflits armés et non armés, comme aujourd’hui, dans beaucoup de coins du globe. Et pour la plupart avait pour cause principale les richesses naturelles du sous-sol que ces coins regorgent : c’est le cas de la guerre du Golfe, Angola, Sierra Léone, Liberia, Iran pour ne citer que ces quelques exemples. C’est cette situation qui avait motivé le pape Jean-Paul II à inviter les représentants de grandes religions du monde à Assise afin de prier pour la paix dans le monde en 1986. La thématique de l’écologie et la paix qui nous est confié dans ce travail se base sur l’extrait du message de sa Sainteté à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix 1990 qui cite à la fin une longue extrait du message que le pape avait adressé à ces représentants des grandes religions quand ils étaient réuni à Assise pour prier pour la paix dans le monde. Voulant rester fidèles au message du Souverain Pontife, nous en avons gardé le titre : « la paix avec Dieu créateur, la paix avec toute la création ». Cela nous a conduit à avoir un texte structuré en deux parties : la première que nous avons intitulé « la paix avec Dieu Créateur » et la seconde que nous avons intitulé « la paix avec toute la création ». En concluant nous ferons  une appréciation succincte de ce message.

I.                   LA PAIX AVEC DIEU CREATEUR

La Sainte Ecriture affirme : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme »(Gn 1,27). Créé à l’image de Dieu, l’homme « est appelé, par grâce à une alliance avec son Créateur, à lui offrir une réponse de foi et d’amour que nul ne peut donner à sa place »[2].  Il est vrai que la paix est un don de Dieu, mais aussi « une tache qui oblige chacun à une réponse personnelle en harmonie avec le plan divin. Le critère dont doit s’inspirer une telle réponse ne peut être que le respect de la « grammaire » écrite dans le cœur de l’homme par son divin Créateur »[3]. Et si le croyant n’est pas en paix avec son Créateur, il ne le sera pas non plus avec la création. Comme l’affirme le Pape Benoît XVI, « un lien indissoluble apparaît toujours plus clairement entre la paix avec la création et la paix entre les hommes. L’une et l’autre présupposent la paix avec Dieu »[4].

I.1. Un appel à tout croyant

Comme nous pouvons même le lire dans le livre du prophète Osée (4,3) cité par le Pape dans ce massage, quand l’homme n’est pas en paix avec Dieu, la terre elle-même n’est pas en paix : « voilà pourquoi le pays est en deuil et tous ses habitants dépérissent jusqu’aux bêtes des champs et aux oiseaux du ciel, et même les poissons de la mer disparaîtront »[5]. En s’écartant du dessein de Dieu, en refusant d’être en paix avec son Créateur, l’homme provoque un désordre qui répercute inévitablement sur le reste de la création[6]. Voilà pourquoi, à en croire le Pape, plus que tout les autres personnes, tout croyant en particulier tout chrétien doit être plu préoccupé du problème écologique parce qu’ils est convaincu de l’existence dans le monde d’un ordre et d’une finalité bien définis dont l’auteur est le créateur lui-même. « Les chrétiens notamment savent que leur devoir à l’intérieur de la création et leur devoir à l’égard de la nature et du Créateur font partie intégrante de leur foi »[7].

                    I.2. La personne humaine, gérante de l’univers

L’univers, pour ne pas dire seulement la terre ou la nature, est sous la maîtrise de la personne humaine qui néanmoins doit savoir qu’il en est gérant et non un maître tyran. Il doit en faire usage c’est vrai, mais en respectant l’intention primitive de celui qui le lui a confié afin de le gérer  et de le fructifier. Jean-Paul II l’affirme dans sa lettre encyclique Centesimus Annus  « Non seulement la terre est donnée par Dieu à l’homme qui doit en faire usage dans le respect de l’intention primitive, bonne, dans laquelle elle a été donnée, mais l’homme lui aussi est donné par Dieu à lui-même et il doit donc respecter la structure naturelle et morale dont il a été doté »[8]. Cette citation nous emmène à considérer l’invitation du Pape Jean-Paul II, dans cet extrait du message qui fait l’objet de notre travail, adressé directement aux chrétiens de l’Eglise catholique en les invitant au respect pour la vie et pour la dignité de la personne humaine : « Le respect pour la vie et pour la dignité de la personne humaine comprend aussi le respect et le soin du créé qui est appelé à se joindre à l’homme pour rendre gloire à Dieu »[9]. Cela est d’autant plus vrai dans le sens que « la façon dont l’homme traite l’environnement influence les modalités avec lesquelles il se traite lui-même et réciproquement. »[10]

I.3. La collaboration œcuménique et inter-religieux

Nous l’avons souligné à plusieurs reprises, toute atteinte abusive à la nature et en particulier à la vie est une atteinte au Créateur, et, du moins pour les croyants, c’est un handicap pour la paix avec le créateur. Voilà pourquoi tous les croyants sont appelés à collaborer pour sauvegarder cette paix avec le créateur en sauvegardant la paix avec toute la création. Le Pape le souligne dans son message : « ce qui croient en Dieu créateur et qui sont convaincus par conséquent, de l’existence dans le monde d’un ordre et d’une finalité bien définis doivent se sentir préoccupés du problème…C’est pourquoi ils sont conscients du vaste domaine de collaboration oecuménique et inter-religieuse qui s’ouvre devant eux »[11]. C’est dans ce domaine de collaboration inter-religieuse que le Pape Jean-Paul II avait invité à Assise en 1986 les représentants des grandes religions du monde afin de prier pour la paix dans le monde. La paix du monde, avec la création qui est le fruit direct de la paix avec le Dieu Créateur.

 

I.4. L’exemple de Saint François d’Assise

Ce n’est pas par un simple hasard que ce rassemblement eut lieu à Assise. Cette ville de Saint François était choisie à dessein parce que cet « ami des pauvres, ami des créatures de Dieu, il les invita toutes, animaux, plantes, éléments de la natures, et aussi frère Soleil et sœur Lune à honorer et à louer le Seigneur »[12]. Jean-Paul II nous présente ce Saint d’Assise qu’il a proclamé patron céleste des écologistes en 1979, comme modèle de quelqu’un qui a su vivre en paix avec Dieu et avec toute la création. « Selon le témoignage du Pauvre d’Assise, en étant en paix avec Dieu nous pouvons mieux nous consacrer à bâtir la paix avec toute la création, inséparable de la paix entre les peuples »[13].

 

                                       II. PAIX AVEC TOUTE LA CREATION     

II. 1. La protection de l’environnement, exigence morale

          «  Les hommes et les femmes qui n’ont pas de convictions religieuses particulière reconnaissent aussi leur devoir de contribuer à l’assainissement de l’environnement, de par le sens qu’ils ont de leurs responsabilité à l’égard du bien commun ».[14] C’est  avec grand intérêt que nous commençons cette deuxième partie de notre travail avec cette phrase du pape Jean- Paul II. Car elle nous fait découvrir que la protection de l’environnement n’est pas seulement un devoir des chrétiens mais de toute la personne humaine, croyants ou non- croyants qui a un sens de biens communs.

          Pour protéger l’environnement, les exigences morales doivent être mises en pratique car, comme l’affirme le pape Benoît XVI : «  pour préserver la nature, il n’est pas suffisant d’intervenir au moyens d’incitations ou de mesures économiques dissuasives, une éducation appropriée n’y suffit pas non plus. Ce sont là des outils importants, mais le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si les embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale ».[15]

L’homme, dans son être profond, cherche à vivre dans un milieu paisible. Etant essentiellement sociable et social, l’homme désir mener une vie en harmonie avec soi- même, avec les autres et avec la nature. Donc, en harmonie avec toute la création.

C’est pour cette raison que la protection de l’environnement de devait pas aller contre les désirs plus profonds de l’homme : La paix, le développement, la sécurité alimentaire….

II.1.1. La guerre : une menace contre la nature

          Les conflits armés dans le monde et en particulier, en Afrique, portent atteintes graves à l’environnement. Comme nous pouvons le constater, l’Afrique fait partie des continents les plus menacés par les interminables guerres armées. Ces dernières profitent à ceux qui veulent piller la richesse naturelle  de l’Afrique tout en détruisant la vie des nombreuses personnes. La RDC, Sierra Léone et le Libéria sont les pays, en Afrique, que nous pouvons donner en titre d’exemple. Depuis une décennie la RDC, à cause des guerres,  connaît une perte de plus de la moitié de ses animaux et le pillage de ses ressources naturelles, bois et minerais sans oublier des pertes humaines. Les creuseurs  ont repris l’exploitation artisanale des gisements d’uranium s’exposant à une dangereuse radioactivité et au Kivu, l’exploitation de corombotantalite et d’or s’effectue sans aucune précaution environnementale. Au Libéria et en Sierra Léone, l’exploitation sauvage de bois et d’ivoire a servi, avec les diamants, à l’achat d’armes nocives.

Tout cela nous pousse à affirmer que la population civile et la nature sont des premières victimes de la violence armée. C’est pourquoi le traitement des problèmes  de l’environnement ne peut être dissocié du contexte géopolitique. La résolution des conflits doit nécessairement conditionner tout processus d’un environnement durable. Cela veut dire que la bonne gouvernance fait partie des moyens qui peuvent contribuer à la protection de l’environnement. La preuve est la préoccupation des chefs d’Etats qui sont réunis actuellement à Copenhague pour trouver  solution au réchauffement climatique qui préoccupe le monde entier. Ils sont convaincus qu’ils peuvent  épargner certains dégâts comme l’espère J- Paul II : « Alors que, dans certains cas, les dégâts sont désormais irréversibles, dans bien d’autres cas, ils peuvent encore être contrôlés. C’est donc un devoir pour tout la communauté humaine- pour les individus, les Etats et les Organisations internationales- de prendre au sérieux leurs responsabilité »[16]. Selon J- Paul II, les chefs d’Etats et l’opinion publique sont et doivent être inquiets du problème écologique : « face à la dégradation générale de l’environnement, l’humanité se rend compte désormais que l’on ne peut continuer à utiliser les biens de la terre comme par le passé. L’opinion publique et les responsables politiques en sont inquiets ; les savants dans les disciplines les plus diverses en étudient les causes. On assiste ainsi à la formation d’une conscience écologique qu’il ne faut pas freiner mais favoriser, en sorte qu’elle se développe et mûrisse en trouvant dans des programmes et des initiatives concrets l’expression qui convient. ».[17]

II. 1.2. L’industrie, cause de la dégradation de l’environnement.

Même si le taux de l’industrialisation en Afrique reste toujours faible, rien ne nous empêche d’évoquer ce problème, car le reste du monde en souffre énormément. 

Les industries font parties des infrastructures qui détruisent notre environnement. La pollution industrielle, les produits de mauvaise qualité… ne favorisent pas la bonne santé. L’homme et la nature en subissent les conséquences néfastes. Il suffit, pour affirmer cela, de voir les déchets toxiques de l’usine d’aluminium à Edéa- Cameroun,  qui empoisonnent la rivière de Sanaga et les habitants voisins de cette usine qui doivent subir et supporter des odeurs pestilentielles. Il y a aussi des personnes qui se mettent à la recherche des rejets de l’usine pour confectionner certains produits, au péril de leur santé.

Considéré, par les pays plus riches, comme continent plus pauvre de la planète, l’Afrique est devenue un dépôt où on doit verser toute saleté nuisible à la vie de la population des pays  plus développés. Nous pouvons donner l’exemple des médicaments expirés qui sont envoyés en Afrique pour y être enterrés ou brûlés. Les véhicules et les roues qui ne répondent plus aux normés anti- pollution des pays industrialisés sont toujours envoyés en Afrique. On peut aussi parler de l’exploitation forestière pour  approvisionner les marchés des pays plus riches. Tout cela détruit l’environnement du continent africain car, selon le pape J- Paul II : «  les déchets industriels, les gaz produits par combustion des carburant fossiles, la déforestation incontrôlée, l’usage de certains types de désherbants, de produits réfrigérants et de combustibles de propulsion, tout cela, on le sait, nuit à l’atmosphère et à l’environnement ». [18] Comme l’affirme J- Paul II, le non- respect à la vie et à la dignité humaine est la cause de tout ce qui détruit notre planète : « Mais le signe le plus profond et le plus grave des implications morales du problème écologique se trouve dans les manquements au respect de la vie qui se manifestent dans des nombreux comportements entraînant la pollution. Les conditions de la production prévalent souvent sur la dignité du travailleur, et les intérêts économiques l’emportent sur le bien des personnes, sinon même sur celui de population entière. Dans ces cas, la pollution ou la destruction de l’environnement sont le résultats d’une vision réductrice et antinaturelle qui dénote parfois un véritable mépris de l’homme »[19]  . Aujourd’hui, l’homme cherche à s’enrichir en exploitant l’autre dans une logique machiavélienne. On peut user de tous les moyens, pourvue qu’on arriver à un objectif qu’on s’est fixé. C’est pourquoi les objectifs qu’on se fixe pour protéger l’environnement ne devaient pas aller  contre la dignité humaine et la protection des pays les plus pauvres.

Conclusion

          Le message du pape J- Paul II, à l’occasion du 23 ème journée mondiale de la paix, que nous venons de faire connaissance mérite un grand hommage de notre part. Le pape, par sa parole très pragmatique met en lumière les causes qui sont à la base de la dégradation de notre environnement et propose des solutions. Il évoque l’irresponsabilité de l’homme envers la création et dénonce ouvertement les pays plus riches qui polluent l’atmosphère et  exploitent les pays plus pauvres : «  la terre est essentiellement un héritage commun dont les fruits doivent profiter à tous. Le Concile Vatican II l’a réaffirmé : Dieu  a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples (Constitution Gaudium et Spes, n. 69)… Il n’est pas juste qu’un petit nombre de privilégiés continuent à accumuler des biens superflus en dilapidant les ressources disponibles, alors que des multitudes de personnes vivent dans des conditions de misère, au niveau le plus bas de survie. »[20]  Nous pensons que son cri d’alarme en faveur de la création a atteint les oreilles et les cœurs des leaders. Cela peut se vérifier à partir des grandes rencontres qui sont organisées à l’exemple de celle qui se déroule actuellement à Copenhague, pour trouver solution à ce problème qui concerne notre environnement. Ce que nous pouvons déprécier dans ce message du Pape Jean-Paul II est d’avoir oublié de signaler qu’il y a certaines catastrophes naturelles qui dépassent le génie humain.

 

Œuvres citées

Jean-Paul II, message à l’occasion de la 23 ème journée mondiale de la paix, 1er janvier, 1990

-          Centesimus Annus, in Documentation Catholique, 88(1991), p. 537

 

Benoît XVI, L’amour dans la vérité, lettre encyclique, 2009

                     -Message pour la journée mondiale de la Paix, 1er janvier 2007

Catéchisme de l’Eglise Catholique

 

 

 

 

 

 

 

 

TABLES DES MATIERES

 

Introduction…………………………………………………………………………1

I.                   LA PAIX AVEC DIEU CREATEUR…………………………………………..2

I .1.  Un appel à tout croyant………………………………………………………… …3

I.2. La personne humaine, gérante de l’univers……………………………………..…3

I.3. La collaboration œcuménique et inter-religieuse………………………………….3

I. 4. L’exemple de saint François d’Assise……………………………………………..4

 

II. LA PAIX AVEC TOUTE LA CREATION………………………………………..4

II.1. La protection de l’environnement, exigence morale…………………………….4

II.1.1. La guerre une menace contre la nature………………………………………..5

II.1.2. L’industrie, cause de la dégradation de l’environnement…………………….6

 

Conclusion………………………………………


[1] Jean- Paul II, message à l’occasion du 23 ème Journée Mondiale de la Paix, Vatican, 1 janvier 1990, n.1

[2] Catéchisme de l’Elise Catholique, n. 357

[3]  Benoît XVI, Message pour la Journée Mondiale de la paix, 1er janvier 2007, n.3.

[4] Ibid. n.8

[5]Prophète Oseé 4,3, cité par Jean-Paul dans Ibid. n. 5

[6] Cf. Jean-Paul II, Ibid.

[7] Ibid. n.15

[8] Ibid.  n.38

[9] J- Paul II, message à l’occasion du 23 ème Journée Mondiale de la Paix, Vatican, 1er janvier 1990, n. 15.

[10] Benoît XVI,  L’Amour dans la vérité, Lettre encyclique, n. 51.

[11] Jean-Paul II, Ibid.

[12] Extrait du message de Jean-Paul II aux représentants des grandes religions du monde à Assise en 1986 cité dans Ibid., n.16

[13] Ibid.

[14]J- Paul II,  Ibid.

[15] Benoît XVI,  L’Amour dans la vérité, Lettre encyclique, n. 51.

[16] J- Paul II, Op. Cit. n. 6.

[17] Ibid. n. 1.

[18] J- Paul II, Ibid. n.6.

[19] Ibid. n.7.

[20] Ibid., n. 8.

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